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Réseau  Actura se renforce en Europe

Les équipes des négoces belges du réseau Actura Be lors de leur réunion, à Reims, fin janvier. Les équipes des négoces belges du réseau Actura Be lors de leur réunion, à Reims, fin janvier.

Fin janvier, à Reims, le réseau Actura a accueilli deux autres négoces belges dans son entité Actura Be et consolide ainsi son développement européen.

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Désormais, ils sont dix-huit négociants belges à constituer le réseau Actura Be, extension du réseau Actura en Belgique et effective dans sa dénomination depuis octobre dernier. La venue des deux nouveaux membres, les entreprises Fyto Vanderoost et Ghisbain, a été saluée lors d'une réunion fin janvier, à Reims, rassemblant près de 70 personnes du réseau belge. Dirigeants et équipes commerciales étaient présents à cet événement qui a présenté les enjeux et les nouveaux moyens mis à disposition.

Actura projette de progresser encore sur le territoire belge, soit en accueillant de nouvelles entreprises, soit en se rapprochant d'un autre réseau, dans un contexte où un distributeur belge important a connu la faillite et s'est fait racheter par un collègue. Son objectif est d'atteindre les 15 à 20 % de parts du marché phyto dans tout pays où le réseau est présent. A ce jour, cette part de marché se monte à 12 % en Belgique pour un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros générés surtout par les produits phytos.

Nouveaux moyens marketing

Pour remplir cet objectif, la politique d'animation du réseau sera renforcée autour de la concentration des gammes et une demande d'engagement précoce. De nouveaux moyens marketing vont également être mis en oeuvre pour accompagner les entreprises avec un extranet relooké et dynamisé et des tablettes distribuées aux équipes sur le terrain.

L'allocution du directeur général de Belchim, Dirk Putteman, lors de cette réunion vient conforter Actura dans sa stratégie. Il a notamment rappelé que le marché européen sera soumis à de nouveaux enjeux liés à la forte diminution des substances actives autorisées, tandis que les innovations devront présenter un meilleur profil pour répondre aux exigences réglementaires. « Votre rôle auprès des agriculteurs sera renforcé par l'apport d'un discours technique encore plus pointu. »

Deux salariés basés en Belgique

La dimension européenne que veut acquérir Actura s'appuie également sur d'autres pays. Aux Pays-Bas, Actura NL a été officialisé ce mois de janvier. « En Belgique et aux Pays-Bas, le tissu de distributeurs agricoles est très peu structuré. Nous avons donc pu y reproduire le modèle français », explique Denis Cochet, responsable marketing et développement Europe chez Actura.

Le réseau est présent en Belgique depuis 2002 et chez les néerlandais, depuis 2007. Deux salariés, basés en Belgique, assurent l'animation de ces deux territoires qui sont desservis par des prestataires logistiques. « Notre volonté est de proposer dans ces deux pays tout ce qui est transposable depuis la France. Nous avons la même approche avec toutefois une palette d'outils pas aussi fournie qu'en France, car nous ne sommes pas au même stade d'avancement. »

Approche commune autour d'une marque

Il est présent aussi en Allemagne et au Royaume-Uni au travers d'Euro-A-Pro, joint-venture créée avec l'allemand BSL-HaGe Kiel et l'anglais AgroVista, et qui représente 17 à 18 % du marché phyto de ces pays. Alors qu'aux Pays-Bas, cette part n'est que de 5 à 6 % sur un marché aux cultures très spécialisées et plus compliqué à aborder.

Tout comme il est compliqué d'avoir une communauté de produits car chaque pays a ses spécificités en matière d'homologation. « Nous tâchons toutefois d'avoir une approche commune sur une marque. Au travers d'Euro-A-Pro, nous développons la marque Profi déclinée sur les phytos et les semences », ajoute Denis Cochet.

Faire du benchmarking

Par ce développement européen, Actura recherche à réaliser du benchmarking et à travailler sur des dossiers communs pour mettre au point des solutions communes à moyen et long terme. « Notre objectif est d'avoir une cellule d'échange d'informations, notamment sur le comportement des agriculteurs. » Et d'observer les tendances qui se développent afin de rester dans le marché.

Hélène Laurandel

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